Les types d’examens d’IRM utilisés – principalement des clichés pondérés en T1 et en T2 – mesurent la résonance de différentes façons.
Comme la couche de myéline qui protège les cellules nerveuses est adipeuse, elle repousse l’eau. Dans les régions où la myéline a été endommagée par la SP, l’eau est davantage retenue et apparaît à l’IRM sous forme de tache sombre ou de plaque claire, selon le type d’examens d’IRM utilisé. Un agent de contraste, le gadolinium, peut être injecté par voie intraveineuse pour améliorer la sensibilité d’un examen d’IRM pondéré en T1.
Examen d’IRM pondéré en T1
Les clichés pondérés en T1 montrent des taches sombres considérées comme une indication de régions ayant subi des lésions nerveuses permanentes.
L’image montre un examen d’IRM pondéré en T1 du cerveau d’une personne atteinte de SP. Les flèches pointent vers les cavités sombres.
Examen d’IRM pondéré en T1, rehaussé après injection de gadolinium
Les clichés pondérés en T1 utilisant un agent de contraste à base de gadolinium (injecté par voie intraveineuse pour améliorer la sensibilité de l’IRM) fournissent de l’information concernant l’activité actuelle de la maladie en mettant en évidence les régions où une inflammation est présente. Ces zones d’inflammation apparaissent comme des lésions actives, ce qui signifie qu’elles sont nouvelles ou qu’elles grossissent.
Examen d’IRM pondéré en T1, rehaussé après injection de gadolinium
L’image montre un examen d’IRM, rehaussé après injection de gadolinium, du cerveau d’un individu atteint de SP. La flèche pointe vers la lésion.
Examen d’IRM pondéré en T2
Les clichés pondérés en T2 informent sur le fardeau de la maladie et l’ampleur des lésions (nombre de régions atteintes, anciennes et nouvelles).
L’image montre un examen d’IRM pondéré en T2 du cerveau d’un individu atteint de SP. La flèche pointe vers la lésion.
Lorsque le diagnostic de SP a été clairement établi, aucun examen d’IRM additionnel n’est nécessaire à des fins diagnostiques.
Les examens d’IRM demeurent toutefois un outil important pour surveiller l’évolution de la maladie et orienter les décisions quant au traitement. Par exemple, un neurologue peut évaluer l’activité de la maladie au moyen de l’IRM, en plus de prendre en considération les symptômes cliniques et les rechutes chez un patient, afin d’établir si le traitement en cours est efficace ou s’il doit être modifié.
Consultez votre médecin pour savoir à quelle fréquence des examens d’IRM seront réalisés.
L’IRM peut être utilisée pour produire des images du cerveau et de la moelle épinière selon divers axes (coupes).